Fausse manip de mapart (et ouije jouais devant...) maismon message était adressé à Didier Martin
Jean-Louis Couturier a écrit:Le sujet est des plus intéressant, évoquant une problématique que l'on peut qualifier de "majeure".
J'avais il y a quelques années réalisé un article de présentation, destiné à la revue "BF Magazine" traitant du sujet, notamment par la présentation de l'édition en fac-similé de la "Méthode de Cor" de Duvernoy (Editions Minkof), professeur de cor du Conservatoire au XIX°S.
Toute la technique relative aux sons bouchés y est abordée. Je pense qu'il s'agit d'un ouvrage de référence pour les cornistes s'intéressant de près à la question.
Je n'ai jamais compris pourquoi cette technique n'est pas employée de façon systématique, notamment par les professionnels.
Pour avoir entendu, à plusieurs reprises, les concertos de cor de W.A. Mozart, ou la sonate pour cor et piano forte du même auteur, joué (entre autres par Michel Garcin-Marou) sur un instrument naturel, utilisant avec grand art la technique des sons bouchés, avec une incroyable dextérité au niveau de la main droite occasionant une justesse irréprochable et surtout une qualité de son identique sur tous les registres.
Concernant la pratique des instruments naturels, je pense qu'aujourd'hui, avec le nombre de références à l'appui, qu'il n'est plus acceptable de jouer "faux", c'est à dire de ne pas corriger les quelques notes qui méritent une attention particulière, aussi bien pour les trompettes que les cors. L'action des responsables de formation, fera, également dans ce domaine, la différence... tant attendue !!
Jean-Louis Couturier.
jean christophe a écrit:[/b][/i]
Je trouve que tes remarques sont trés justes et que les qualificatifs que tu emploies me correspondent entièrement (son moelleux) surtout à 3 heures du matin (Sacré Jaunards, tu vas y aller oui au stade de france cette année...)
Ha bon ?, faut jouer d'un instrument bouché...je savais pas !!!
Bon blagues à part, j'avoue et je ne veux vexer personne, quand je vous lis tous, j'ai l'impression de jouer d'un instrument hyper compliqué et que j'ai du mal à vous suivre dans vos explications techniques. Je pense que jouer du cor de chasse requiert avant tout une trés grande oreille musicale qui peut permettre justement d'utiliser ou non la technique du son bouché afin de corriger ou rectifier une note.
Quand un jeune débute l instrument, je ne pense pas qu il faille lui dire de suite de jouer juste. Il faut d abord lui faire travailler la colonne d air etc...
L oreille s affine avec le temps et aussi avec le professeur..
En somme, pour aborder cette technique, je pense qu il faut quand mêm un bon temps d apprentissage.
Ceci étant, je respecte et apprécie tous les avis techniques que vous nous donnez, mais pour un jeune musicien qui débute, il doit vite apprendre à écouter ce qu'iljoue afin de rectifier ou pas son son.
Par contre, pourquoi c'est instrument rencontre-t-il autant de succés auprés de la gent féminine? Quelqu'un ou quelqu'un(e) peut ilm'éclairer ?
Jean-Louis Couturier a écrit:.
Concernant la pratique des instruments naturels, je pense qu'aujourd'hui, avec le nombre de références à l'appui, qu'il n'est plus acceptable de jouer "faux", c'est à dire de ne pas corriger les quelques notes qui méritent une attention particulière, aussi bien pour les trompettes que les cors. L'action des responsables de formation, fera, également dans ce domaine, la différence... tant attendue !!
Jean-Louis Couturier.
MF Lab a écrit:Jean-Louis Couturier a écrit:.
Concernant la pratique des instruments naturels, je pense qu'aujourd'hui, avec le nombre de références à l'appui, qu'il n'est plus acceptable de jouer "faux", c'est à dire de ne pas corriger les quelques notes qui méritent une attention particulière, aussi bien pour les trompettes que les cors. L'action des responsables de formation, fera, également dans ce domaine, la différence... tant attendue !!
Jean-Louis Couturier.
ce serait génial de pouvoir jouer les fa et les la justes à la cavalo mais hélas même sur les trompettes naturelles pourtant beaucoup plus flexibles car plus petites et plus fines cela reste périeux et "relativement" juste.Moi personellement si tout le monde la fait à la même hauteur ces sons la ne me choquent pas.Il est bien évident qu'il est inutile de bouché les sons des cors quand ils se retrouvent à l'unisson avec les trompettes sinon la ça coince vraiment.Je pense qu'il est plus facile d'éduquer notre oreille à entendre ces sons plutôt que de vouloir à tout prix les corrigés au détriment du son car il est vrai qu'il est possible de bender un fa à la cavalo pour le faire juste mais pour ceux qui y arrivent le son en prend un sacré coup non?Ou alors faut m'expliquer et je bosserai.Je ne demande que ça!
OLIVE a écrit:
je l ai entendu par David GUERRIER qui ai tout simplement l un des meilleurs si ce n est le meilleur et c tres impressionnant visuellement, le geste et precis rapide, efficace, on redecouvre l instrument naturel dans toute sa splendeur..
NINU a écrit:Je crois qu'entre un son ouvert mais horriblement faux et le même son juste mais trop bouché et donc complètement dénaturé il y a un " juste" milieu à trouver.
jean christophe a écrit:Je pense à titre personnel, qu'il vaut mieux travailler sur la justesse du pupitre, ce qui rendra homogène l'ensemble plutot que de travailler le son qui à mon sens peut être amélioré que par le travail individuel de chacun. Par contre, chaque corniste a un son qui lui est propre, arriver à trouver un ensemble de musiciens ayant le même son qui plus est chez des amateurs est à mon sens impossible . Par contre chez les pros, la sélection aide...
NINU a écrit:Je crois qu'entre un son ouvert mais horriblement faux et le même son juste mais trop bouché et donc complètement dénaturé il y a un " juste" milieu à trouver.
Jean-Louis Couturier a écrit:Comme je l'avais fait, il y a peu, je vous annonce l'audition de la classe de cor naturel de M. Claude Maury, qui aura lieu le 3 avril prochain à 18H00 au Salon Vinteuil du CNSMD de Paris.
Pour ceux qui se posent encore des questions (légitimes) sur le sujet, il aura sans doute de nombreux éléments de réponse, à découvrir...
Jean-Louis Couturier.
NINU a écrit:Je crois qu'entre un son ouvert mais horriblement faux et le même son juste mais trop bouché et donc complètement dénaturé il y a un " juste" milieu à trouver.
clint a écrit:comme tu vas avoir demain matin...
Jean-Louis Couturier a écrit:L'audition de la classe de cor naturel de M. Claude Maury, précédemment annoncée, a été un véritable succès, l'illustre professeur n'ayant pas hésité à mettre la main à la pâte, je devrais plutôt dire dans le pavillon, en accompagnant ses élèves dans un programme des plus réjouissant.
Lorsque l'on assiste à ce type de démonstration, l'on ne se pose plus vraiment de questions : les sons bouchés (même joués très rapidement) sont justes et le son n'est presque pas dénaturé, comme l'ont si bien démontré ces brillants élèves français et étrangers.
A la création de la classe de cor au Conservatoire, l'on comptait pas moins d'une dizaine de professeurs différents (répartis entre l'enseignement du cor aigu et surtout du cor grave). Cette tradition française perdure aujourd'hui, et il est bien difficle d'en ignorer l'usage. Pour ma part, convaincu depuis longtemps de la nécessité impérieuse, d'un jeu "intelligent" des instruments naturels, j'ai espoir pour que cette technique soit largement utilisée chez nos musiciens de BF, la notion de justesse étant semble-t-il, une valeur artistique professionnelle primordiale.
Jean-Louis Couturier
tamino a écrit:.... J'admets volontiers les notes "hors tempérament" dans les genres qui s'y prêtent - à savoir le répertoire très traditionnel (vènerie, airs militaires/cavalerie), mais en dehors de ça, soliste, en pupitre ou autrement, je trouve ça insupportable.
pussy cat a écrit:tamino a écrit:.... J'admets volontiers les notes "hors tempérament" dans les genres qui s'y prêtent - à savoir le répertoire très traditionnel (vènerie, airs militaires/cavalerie), mais en dehors de ça, soliste, en pupitre ou autrement, je trouve ça insupportable.
entièrement d'accord avec tamino
clint a écrit:en gros, les notes fausses... (en mib : lab, fa aigü, la aigü...)
yop a écrit:Je ressors ce sujet du fond du forum :)
J'essaye depuis quelques temps de travailler sérieusement les sons bouchés (pour les utiliser si besoin pour corriger quelques notes en ensemble mais surtout pour pouvoir travailler un registre baroque solo). C'est passionnant et ça ouvre beaucoup de possibilités.
Par contre je ne suis pas encore à l'aise sur la tenue de l'instrument. Pour les notes qui ne nécessitent pas de correction je mets la main en C dans le pavillon, avec le dos de la main appuyé sur le pavillon et le pouce qui maintient. Pour boucher je n'ai qu'à basculer le poignet mais pour ouvrir pour les sib, fa# ou mi par exemple je galère à garder de la stabilité dans l'instrument et donc dans le son. Idéalement il faudrait je pense réussir à bouger le moins possible le cor pour ne pas influer sur la position d'embouchure mais ç'a l'air compliqué.
Quelqu'un aurait des conseils à ce sujet ?
Merci d'avance.
Kévin a écrit:C'est intéressant ce post, j'avais d'ailleurs eu un sentiment très négatif
en sortant des olympiades de cournon ....trop de sons bouchés devient pesant à l'oreille.
Bravo à celles et ceux qui pratiquent et surtout maitrisent le sujet, mais perso je n'y trouve aucun goût musical et m'en réfère à mon oreille à défaut de réussir le son bouché.
Kévin a écrit:C'est intéressant ce post, j'avais d'ailleurs eu un sentiment très négatif
en sortant des olympiades de cournon ....trop de sons bouchés devient pesant à l'oreille.
Bravo à celles et ceux qui pratiquent et surtout maitrisent le sujet, mais perso je n'y trouve aucun goût musical et m'en réfère à mon oreille à défaut de réussir le son bouché.
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